Créée à Paris en 2003 par Flore Garcin-Marrou, la compagnie La Spirale Ascensionnelle questionne les nouvelles écritures dramatiques contemporaines, la performance, dans leur rapport à la pensée.
En 2005, lors du festival Jeunes compagnies du Théâtre La Boîte à jouer (Bordeaux), la compagnie présente Hamlet-Machine de Heiner Müller, dans une mise en scène de Flore Garcin-Marrou, avec Raffaella Gardon et Damien Schultz. Les représentations seront saluées dans le journal Sud-Ouest le 18/05/2005.
En 2010, Raffaella Gardon, Flore Garcin-Marrou et Damien Schultz continuent leur collaboration en participant aux workshops expérimentaux du labo LAPS, auquel ils font aussi partie en tant que membres fondateurs, autour de textes de Gilles Deleuze et de Carmelo Bene.
En novembre 2011, c’est un montage de Ritournelles de Félix Guattari qui est performé par Damien Schultz à Mains d’œuvre (Saint-Ouen) lors d’une soirée de lecture publique et collective de Chaosmose de Félix Guattari, avec les philosophes Anne Sauvagnargues et Isabelle Stengers, soirée organisée par la revue Chimères.
En 2013, Raffaella Gardon, Flore Garcin-Marrou, Damien Schultz et Arnaud Carbonnier font lecture d’un montage d’extraits des pièces de théâtre inédites de Félix Guattari à La Bellevilloise à Paris. Cette performance annonce la publication prochaine des pièces de théâtre de Félix Guattari par Flore Garcin-Marrou.
La compagnie s’oriente en 2014 vers des projets divers.
Raffaella Gardon travaille depuis un an sur la préparation d’un spectacle La Jeune fille aux mains coupées, inspiré d’un contre des Frères Grimm. Elle a pu tester des hypothèses de travail lors de la résidence du Labo LAPS à l’Institut International de la marionnette de Charleville-Mézières, dans le cadre d’une résidence de recherche.
Flore Garcin-Marrou développe un projet de « recherche en acte » autour de l’idée d’un « théâtre écosophique », inspiré du concept de Félix Guattari, qui consiste à expérimenter un théâtre qui articule l’environnement, les rapports sociaux et la subjectivité humaine, tendant à réfléchir à un théâtre post-dramatique dont le propre est une réorientation des subjectivités, une recomposition des praxis humaines sur une scène non-aristotélicienne qui devient support d’existences prises dans un continuum a-dramatique.