Recherche

L’étude de la relation du théâtre à la philosophie, et de la philosophie au théâtre permet de toucher plus largement aux interactions entre théorie et pratique, philosophie de terrain, recherche-création, savoirs performés…

Plusieurs axes de recherche découlent de ce socle : le théâtre écosophique qui s’attache à éprouver un théâtre en prise avec la nature, tant au niveau de sa dramaturgie et de sa socio-politique que de ses pratiques (jeu, mise en scène). Cette réflexion sur l’écosophie débouche sur l’utilisation d’un autre concept de Félix Guattari : la micropolitique, envisagée à propos du théâtre comme une politique moléculaire qui s’empare des grandes questions de ce monde par l’infra-, l’en-dessous, de manière à débusquer les cristallisations idéologiques possibles du théâtre politique ou militant.

Ces formes de théâtre posent toutes la question du théâtre du futur, envisagé à l’aune de ses possibles, tant sur le plan pratique que spéculatif. Afin d’envisager le théâtre à venir, l’ethnofiction théâtrale sert à convoquer la force des récits fictionnels pour imaginer et rendre possible ce qui s’apprête à être.

  • Théâtre et philosophie
  • Théâtre et écologie
  • Micropolitiques du théâtre
  • Théâtre des possibles
  • Théâtre appliqué
  • Ethnofiction théâtrale

Laboratoires et Revues

  • LLA-CREATIS (Lettres, langages et arts-Création, recherche, émergence, en arts, textes, images, spectacles)

    Membre du laboratoire, Université Toulouse Jean Jaurès (depuis 2015).

  • EsPAS (Esthétique de la Performance et des Arts de la Scène), Institut ACTE

    Membre associée de l’équipe, Université Paris 1/CNRS (depuis 2015).

  • PRITEPS (Programme de Recherches Interdisciplinaires sur le Théâtre et les Pratiques Scéniques)

    Membre associée du laboratoire, Université Paris-Sorbonne (depuis 2010).

  • Revue Chimères

    Membre du comité de rédaction depuis 2012.

  • Revue La Deleuziana

    Membre du comité scientifique depuis 2014.

  • Revue Thaêtre

    Membre du comité de rédaction de 2016 à 2018.

  • Performance Philosophy

    Membre du réseau international depuis 2014.

  • EASTAP (European Association for The Study of Theatre and Performance), Pôle Theory and Practice

    Membre du réseau international depuis 2017.

Laboratoire personnel

Aline Wiame

Aline Wiame

Université Toulouse Jean Jaurès

Labo LAPS

Labo LAPS

Laboratoire des Arts et Philosophies de la Scène

Sara Baranzoni

Sara Baranzoni

Université de Bologne

Sarah Barbedette

Sarah Barbedette

Opéra national de Paris

Arnaud Carbonnier

Arnaud Carbonnier

Comédien

Flore Garcin-Marrou

Flore Garcin-Marrou

Université Toulouse Jean Jaurès

Anaëlle Impe

Anaëlle Impe

Université Saint-Louis, Bruxelles

John Ireland

John Ireland

Université d’Illinois, Chicago

Esa Kirkkopelto

Esa Kirkkopelto

Académie des Arts, Helsinki

Noémie Lorentz

Noémie Lorentz

Université Paris-Sorbonne

Aurélie Rezzouk

Aurélie Rezzouk

Université Paris 3 Sorbonne nouvelle

Damien Schultz

Damien Schultz

Poète sonore

Nadia Vadori-Gauthier

Nadia Vadori-Gauthier

Université Paris 8 - Une Minute de danse par jour

Marie Vandenbussche-Cont

Marie Vandenbussche-Cont

Université Paris 3

Labo LAPS : Laboratoire des Arts et Philosophies de la Scène

Le Laboratoire des Arts et Philosophies de la Scène (LAPS) a été fondé en 2011. Ce groupe de recherches a encouragé les débats, collaborations, réflexions entre chercheurs et artistes sur le lien entre théâtre et philosophie, et plus largement recherches théoriques et pratiques scéniques.

Le but ayant été d’expérimenter, sous forme des workshops, résidences, ateliers de pensée, collaborations artistiques et colloques internationaux, une « philosophie de terrain », dont le terrain est la scène.

Ses activités ont pris fin en 2016.

Projets de recherche

  • La pensée-théâtre

    Alors que la philosophie du théâtre opère verticalement et fait du théâtre son objet, la pensée en art fait émerger une pensée depuis le terrain de sa production, à savoir la scène de théâtre.

    La « pensée-théâtre », telle que nous la posons, diffère du mode de production de savoir de la « philosophie du théâtre ». Alors que cette dernière considère le théâtre comme objet de connaissance soumis à l’examen de la philosophie, la « pensée-théâtre » opère une redistribution entre le sujet-penseur et l’objet-pensé.

    Cette pensée en art fait émerger une pensée depuis le terrain de sa production. La pensée quitte ainsi le champ spéculatif de la philosophie pour arpenter le terrain sensible des arts. Il ne s’agit plus de penser l’art comme œuvre finie à travers le prisme de l’imitation de la nature, de sa relation à la réalité et aux artifices, mais de le saisir en train de se faire, dans les conditions de sa fabrication et de sa production.

    Voilà un changement fondamental de perspective qui marque l’autonomie du théâtre en tant que pensée singulière et spécifique. Prenant le contrepied de ceux qui, dans une tradition platonicienne, considèrent que la vérité en art ne peut être que constamment voilée par la dimension de l’apparence qui lui essentielle, l’attachement du théâtre à l’apparence (c’est-à-dire au terrain des êtres et des choses) est justement ce qui en fait sa force et le critère de sa propre vérité. Platon ne pardonne pas au théâtre d’être cet art où triomphent l’imitation, le faux, l’équivocité, lui opposant la stabilité de l’Idée philosophique. Or c’est justement cet état d’instabilité qui fonde la pensée-théâtre.

  • Théâtre et écologie

    De quelle manière le théâtre s’arrête-t-il d’être disjoint d’une nature qu’il s’est évertué à rejeter hors de la scène, et comment vit-il un green turn lorsqu’il se met à expérimenter sur scène le devenir d’organismes humains en interaction et avec le non-humain qui les entoure ?

    Le théâtre écosophique, tel que nous le posons, est un laboratoire de modes d’existence et de paradigmes esthétiques novateurs, de reconfigurations sociales et d’ententes communautaires inédites.

    L’écosophie, théorisée par Arne Naess et Félix Guattari, traite les dimensions environnementales, sociales et subjectives de manière absolument globale, en vue d’une reformulation évolutive de notre relation au monde. L’une ou l’autre dimension ne peut être traitée séparément. L’écologie mentale vise à reconstruire les subjectivités individuelles, à réinventer le rapport du sujet au corps. L’écologie sociale reconstruit la subjectivité dans son rapport à la société. L’écologie environnementale cherche à protéger la nature, élaborer des règles de coexistence avec les non-humains.

    La nécessité de l’écosophie part de ce constat : la détérioration écologique due aux transformations technico-scientifiques entraîne une détérioration des modes de vie humains. Ainsi la crise écologique doit trouver des réponses dans une réorientation des subjectivités. Guattari propose que cette réorientation se fasse, non pas par le medium scientiste, mais par le biais de nouveaux paradigmes éthico-esthétiques, de la même manière qu’à « d’autres époques le théâtre grec, l’amour courtois ou le roman de chevalerie s’imposèrent comme modèle ou plutôt comme module de subjectivation » (Les Trois Écologies, p. 27).

    Aujourd’hui, c’est bien un nouveau drame écologique qui fonde un théâtre écosophique de type éthico-politique. Le théâtre écosophique, par le biais de mythes, de références, de rituels de toute nature, permet d’établir de nouveaux supports d’existence et de création.

  • Les possibles du théâtre (anticipation & science-fiction)

    Conjuguer le théâtre au futur vise à considérer la scène dans une dimension prospective, comme un laboratoire de nouveaux modes d’existence, de corps possibles et de mondes parallèles, dans une confiance renouvelée accordée au récit et à la fiction.

    Ce projet entend appréhender ce que l’anticipation et la science-fiction font aux arts de la scène, à la représentation des corps et à la dramaturgie. D’une part, des corps fictionnels hybrides, augmentés (en capacités) ou soustraits (à l’espace social, aux identités genrées), des corps-machines, dupliqués, sans mémoire ou au contraire matriciels et porteurs de mémoire vive forment les mythologies de leur transformation, de leur devenir, de leur exploitation ou de leur augmentation voire de leur dépassement. D’autre part, ces corps porteurs de mondes possibles appellent la construction de récits au présent ou au futur, alternatifs, utopiques/dystopiques, uchroniques, technologiques, prospectifs, interplanétaires, post-apocalyptiques, eschatologiques… impliquant un autre rapport à l’espace et au temps : c’est à partir du futur – et non plus seulement des histoires passées – que notre présent peut être mis à distance et transformé.

    Force est de constater que c’est au théâtre et par le théâtre que s’est fait connaître le récit science-fictionnel, par les adaptations, mais surtout par cette volonté des artistes, à l’orée du XXe siècle, d’inventer un nouveau corps et un nouveau théâtre, qui ne regarderait plus vers le passé pour composer des personnages et des situations exemplaires, mais bien vers un futur dont on ne sait rien et dont on a tout à imaginer. Les différentes hypothèses de « théâtre de l’avenir » (Wagner), de « théâtre du futur » (Meyerhold) vont dans le sens d’un théâtre de recherche, dont le propre est de dépasser les limites spatio-temporelles de la scène et les limites physiques de l’acteur, en remplaçant ce dernier par la machine (Marinetti), des marionnettes (Craig 1905, Maeterlinck) ou par le robot (Karel Capek, RUR, 1921), poussant à un point extrême la rivalité avec l’androïde et l’anxiété face à la menace de la disparition de l’humanité.

    Projet mené avec Florence Fix.

  • Le théâtre chez Gilles Deleuze et Félix Guattari

    Pourquoi Deleuze dit ne pas aimer le théâtre, alors qu’il ne cesse d’en parler ses livres ? Comment Félix Guattari en est-il arrivé à écrire une douzaine de pièces de théâtre encore inédites ?

    « Le théâtre est trop long, trop discipliné », regrette Gilles Deleuze, dans L’Abécédaire. « Rester quatre heures assis sur un mauvais fauteuil, je ne peux plus, pour des raisons de santé. Ça liquide le théâtre, ça, pour moi » (C comme culture, L’Abécédaire). Que se cache-t-il derrière une telle condamnation ? Un philosophe, qui conçoit une pensée toujours précise et rigoureuse n’exprime pas innocemment un jugement « à la serpe » sur un sujet donné. Les termes de Deleuze sont sans appel et frappent l’esprit par leur caractère définitif : il « liquide » le théâtre. Dans les romans noirs, liquider signifie tuer quelqu’un, le faire éliminer, mais aussi régler une dette, régler définitivement une affaire en cours, solder ses comptes. L’Abécédaire semble ainsi marquer la fin d’une histoire, le point final d’un divorce consommé entre le philosophe et le théâtre. Or pour qu’il y ait un divorce, il faut qu’il y ait eu un couple formé, un passé partagé, une histoire commune, des enfants peut-être. Une lecture attentive de l’œuvre complète de Gilles Deleuze nous a permis de remonter la piste de l’importante problématique théâtrale, quelque peu mise à l’écart des réflexions de la critique deleuzienne française. L’histoire est différente pour Félix Guattari puisque la référence au théâtre dans son œuvre théorique est très peu présente. Par contre, il est l’auteur de douze pièces de théâtre inédites, dont un projet de publication est en cours.

  • Théâtre et innovation, par le design

    Le design apparaît quand les artistes, les artisans décident d’assumer la production industrielle et de travailler, non pas contre l’industrie, mais avec elle.

    Le design apparaît quand les artistes, les artisans décident d’assumer la production industrielle et de travailler, non pas contre l’industrie, mais avec elle. Ce compromis pragmatique pourrait-il être aussi le positionnement éthico-politique du « théâtre appliqué » (Applied Theatre) ? Le théâtre trouve des usages dans les méthodologies d’innovation, à travers des « performances d’usage » qui mettent en situation, in situ, des corps confrontés à de nouveaux objets dont ils doivent inventer les usages de demain. La robotique domestique pose particulièrement de nouvelles configurations existentielles que le marionnettiste Zaven Paré, le roboticien Hiroshi Ishiguro et le metteur en scène Oriza Hirata expérimentent scéniquement. Le « théâtre appliqué » apparaît donc dans sa fonction sociale et résolument prospective.

Organisation de colloques et journées d'études

  • 2018

Journée d’études Corps possibles et mondes parallèles. Que font l’anticipation et la science-fiction aux arts de la scène ?
Org. avec Florence Fix, Aline Wiame. Université Toulouse Jean Jaurès. 23 mars.

Journées d’études Penser le cirque.
Org avec Anne Pellus et Marion Guyez. Université Toulouse Jean Jaurès. 9 avril.

Journée d’études Ces Lieux où l’on pense.
Org. avec Aurélie Mouton-Rezzouk et Aline Wiame. 26 janvier et 30 mars.

Colloque international Des Lieux pour penser : musées, bibliothèques, théâtres.
Org. avec Aurélie Mouton-Rezzouk et François Mairesse. Université Paris 3-Sorbonne nouvelle. 20-21-22/06.

  • 2017

Journées d’étude Danse et dionysiaque.
Avec le Pôle danse de LLA CREATIS. Université Toulouse Jean Jaurès. 14-15 décembre. Université et Centre James Carlès, Toulouse.

Journée d’études Le Doctorat recherche en création : enjeux épistémologiques et perspectives internationales.
Réseau RESCAM (Réseau Interuniversitaire d’Ecoles doctorales Création, Arts et médias), C. Naugrette, M. Martinez, N. Jambrina, F. Garcin-Marrou org.,

Journée d’études Corps et conflits politiques.
A. Pellus, G. Jacinto, N. Kolesnik, F. Garcin-Marrou org., Université Toulouse Jean Jaurès/Centre de Développement Chorégraphique de Toulouse CDC (26 janvier)

  • 2016

Colloque Le Doctorat recherche en création : enjeux épistémologiques et perspectives internationales.
Réseau RESCAM (Réseau Interuniversitaire d’Ecoles doctorales Création, Arts et médias), C. Naugrette, M. Martinez, N. Jambrina, F. Garcin-Marrou org., 13-14 octobre, Université Paul Sabatier, Toulouse.

Rencontres annuelles du Labo LAPS.
Université Paris-Sorbonne, Amphi Michelet. (20 juin)

  • 2015

Colloque international La scène philosophique du théâtre de marionnettes.
Université Toulouse Jean-Jaurès, 25-27/03. Comité d’organisation : H. Beauchamp, E. Van Haesebroeck, J. Noguès, F. Garcin-Marrou. LLA-CREATIS.

  • 2014

Colloque international « Théâtre, Performance, Philosophie : croisements et transferts dans la pensée anglo-américaine ». TPP 2014.
Université Paris-Sorbonne, 26-28 juin.
Comité scientifique : Elisabeth Angel-Perez, Alain Badiou, Etienne Balibar, Isabelle Barbéris, Laura Cull, Tomas Dutoit, Josette Féral, Jean-Christophe Goddard, Evelyne Grossman, Sandra Laugier, Olivier Neveux, Muriel Plana, Guillaume Sibertin-Blanc.
Comité d’organisation : Flore Garcin-Marrou, Julien Alliot, Liza Kharoubi, Anna Street.
Séances plénières : Judith Butler (Berkeley), Avital Ronell (New York), Alphonso Lingis (Penn State), Jon McKenzie (Wisconsin-Madison), Martin Puchner (Harvard) , Catherine Malabou (Kingston). 72 participants.

  • 2012

Colloque international « Images et fonctions du théâtre dans la philosophie française contemporaine ».
ENS-Ulm, 19-20 octobre, 23-24 novembre.
Comité d’organisation : Flore Garcin-Marrou, Dimitra Panopoulos.
Séances plénières : Alain Badiou, Jean-Christophe Bailly, Judith Balso, Jacques Rancière.
Participants : Philippe Artières, Jérôme Benarroch, Véronique Bergen, Andrea Cavazzini, Stéphane Douailler, Corinne Enaudeau, Nicolas Ferrier, Daniel Franco, Flore Garcin-Marrou, Donatien Grau, Dimitra Panopoulos, Maël Renouard, Olivier Saccomano, Jean-Michel Salanskis, Anne Sauvagnargues, Laurent de Sutter, Aliocha Wald Lasowki…

  • 2009

Journée d’étude de doctorants « Idées de théâtre : pratiques en théorie ».
Univ. Paris-Sorbonne, 16 mai.

Organisation de séminaires

  • Présent2017

    Ces Lieux où l’on pense

    Séminaire interuniversitaire. Université Paris 3-Sorbonne nouvelle. Université Toulouse Jean Jaurès.

  • 20162012

    Séminaire mensuel du LAPS (Laboratoire des Arts et Philosophies de la Scène)

    Groupe de recherche non-labellisé, non-affilié à une université.

La Spirale Ascensionnelle

Squizodrame à la Bellevilloise

Créée à Paris en 2003 par Flore Garcin-Marrou, la compagnie La Spirale Ascensionnelle questionne les nouvelles écritures dramatiques contemporaines, la performance, dans leur rapport à la pensée.

En 2005, lors du festival Jeunes compagnies du Théâtre La Boîte à jouer (Bordeaux), la compagnie présente Hamlet-Machine de Heiner Müller, dans une mise en scène de Flore Garcin-Marrou, avec Raffaella Gardon et Damien Schultz. Les représentations seront saluées dans le journal Sud-Ouest le 18/05/2005.

En 2010, Raffaella Gardon, Flore Garcin-Marrou et Damien Schultz continuent leur collaboration en participant aux workshops expérimentaux du labo LAPS, auquel ils font aussi partie en tant que membres fondateurs, autour de textes de Gilles Deleuze et de Carmelo Bene.

En novembre 2011, c’est un montage de Ritournelles de Félix Guattari qui est performé par Damien Schultz à Mains d’œuvre (Saint-Ouen) lors d’une soirée de lecture publique et collective de Chaosmose de Félix Guattari, avec les philosophes Anne Sauvagnargues et Isabelle Stengers, soirée organisée par la revue Chimères.

En 2013, Raffaella Gardon, Flore Garcin-Marrou, Damien Schultz et Arnaud Carbonnier font lecture d’un montage d’extraits des pièces de théâtre inédites de Félix Guattari à La Bellevilloise à Paris. Cette performance annonce la publication prochaine des pièces de théâtre de Félix Guattari par Flore Garcin-Marrou.

La compagnie s’oriente en 2014 vers des projets divers.

Raffaella Gardon travaille depuis un an sur la préparation d’un spectacle La Jeune fille aux mains coupées, inspiré d’un contre des Frères Grimm. Elle a pu tester des hypothèses de travail lors de la résidence du Labo LAPS à l’Institut International de la marionnette de Charleville-Mézières, dans le cadre d’une résidence de recherche.

Flore Garcin-Marrou développe un projet de « recherche en acte » autour de l’idée d’un « théâtre écosophique », inspiré du concept de Félix Guattari, qui consiste à expérimenter un théâtre qui articule l’environnement, les rapports sociaux et la subjectivité humaine, tendant à réfléchir à un théâtre post-dramatique dont le propre est une réorientation des subjectivités, une recomposition des praxis humaines sur une scène non-aristotélicienne qui devient support d’existences prises dans un continuum a-dramatique.